Je consomme des produits locaux et de saison
Manger local c’est moins de transport pour acheminer vos aliments et donc moins de pollution ! Tant en termes d’émission de CO2 que de polluants ou de conservateurs. Les préoccupations environnementales (sanitaires et éthiques) se traduisent par une sensibilité croissante de près de la moitié des consommateurs français vis-à-vis de l’origine des aliments et des dommages causés par leurs transports.
Manger durable et local
Les produits locaux sont des produits de saison (sauf exception de la culture sous serre) qui permettent de renouer avec le rythme des saisons (le pot au feu, le gratin dauphinois et les pommes se savourent en hiver, quand la ratatouille, la salade de concombre, les fraises et les pêches, se dégustent plutôt au printemps et en été).
Aujourd’hui un nouveau rapport à l'alimentation redonne aux « consomm’acteurs » le pouvoir sur leurs assiettes ! En effet, les consommateurs souhaitent de plus en plus privilégier et manger des produits locaux et de saison. Évidemment quelque exceptions subsistent sur des produits qu’on ne trouve pas à proximité tels que : épices, fruits exotiques, café, thé ou produits de la mer, etc.
Manger des produits locaux pour l’économie locale
La consommation de produits locaux favorise également l’emploi, les agriculteurs locaux et l’économie locale tout en mettant en avant les spécialités régionales et les produits frais. Le fait d’importer des aliments depuis les pays en voie de développement ne favorise pas nécessairement les économies de ces pays.
Seul le principe du commerce équitable assure une meilleure équité, en veillant à la juste rétribution des producteurs. S’y ajoutent des préoccupations éthiques, sociales et environnementales.
Manger local pour préserver l’environnement
Consommer des produits locaux contribue à réduire l’impact environnemental de notre assiette. Les produits importés peuvent parcourir des milliers de kilomètres, émettant des millions de tonnes de gaz à effet de serre. Une denrée importée par avion nécessitera 10 à 20 fois plus de pétrole qu’un fruit produit localement. Quant aux transports, ils sont responsables de 23,6 % des émissions de CO2 françaises en 2014.
Par exemple, il existe les AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) qui mettent en relation directement les producteurs et les consommateurs. Ainsi, chaque semaine il est possible de se procurer des paniers de produits bio, de saison et cultivés par un producteur régional, à un prix équitable !
Les petits écogestes font les grandes économies et sont bons pour votre compte CO2 !